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La rupture du barrage de               Malpasset

              Le barrage de Malpasset était un barrage voûte dont on peut aujourd'hui encore contempler les ruines. Il avait été construit sur le Reyran, dernier affluent rive gauche de l'Argens. Sa retenue devait assurer l'alimentation en eau de l'agglomération de Fréjus/Saint-Raphaël (Var), des communes environnantes et de leur plaine agricole. Le 2 décembre 1959, la rupture du barrage provoque le déferlement de presque cinquant millions de mètres cubes d'eau. Le bilan : 423 morts et disparus et d'importants dégâts matériels.

I. Histoire

L'alimentation en eau de Fréjus, a toujours été un problème, car il n’existe pas de source exploitable à proximité. Au milieu du Ier siècle, les Romains avaient capté au nord les eaux des sources vauclusiennes de la Siagne à Mons et, pour les y amener, construit un aqueduc long de plus de 40 km (25 km à vol d’oiseau). Cet aqueduc a été partiellement détruit au milieu du XVIe siècle, probablement lors de l’incursion ravageuse de Charles Quint en Provence (1536), puis abandonné ; il a été en partie réutilisé à partir de 1894, doublé par une conduite en ciment

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, une étude sur les possibilités d’alimentation de Fréjus et de ses environs avait opposé un captage sur la Siagne à celui sur le Reyran ; ce dernier ayant été finalement retenu, l’étude d’un projet de barrage à Malpasset avait débuté en 1946.

Le choix du type d’ouvrage et de son emplacement a été arrêté en 1950 et les travaux ont débuté en avril 1952 pour s’achever en décembre 1954.

II. La rupture

Comme il arrive souvent en Provence après une longue période de sécheresse, il se produisit une courte période de pluies diluviennes sur la région. La rupture du barrage le 2 décembre 1959 - à peine 5 ans après sa construction -  provoque le déferlement quasi instantané d’une cinquantaine de millions de mètres cubes d'eau de son lac de retenue en crue à cause de la période intense de précipitations. Elle fait 423 victimes et d'importants dégats matériels : routes, voies ferrées, fermes et immeubles détruits.

III. Les causes 

La crue du lac de retenue et la fragilité du gneiss sont les causes naturelles évidentes et indiscutables de la catastrophe.

Les causes humaines sont nombreuses : 

  • lors de l'étude du projet :

    • choix du Reyran plutôt que de la Siagne,

    • mauvais choix du lieu d’implantation qui fut modifié et de type d’ouvrage sur le Reyran,

    • absence d’études géotechniques sérieuses,

    • en rive gauche, épaisseur trop faible et ancrage insuffisant de la voûte ;

  • lors des travaux, absence de contrôle géotechnique du chantier ;

  • après la construction, manque de rigueur dans le contrôle du premier et seul remplissage ;

  • au moment de la crue, ouverture tardive de la vanne de vidange dont le débit était insuffisant pour arrêter la montée incontrôlable du niveau de la retenue.

L'article que vous voyez ci-dessus n'est qu'un travail de synthèse comprenant paraphrase et parfois même copie d'un article de Wikipedia. Aussi je m'excuse d'avance mais je ne pense pas faire de l'ombre à cet article et au contraire lui susciter de l'intérêt. Je vous recommande donc, pour ceux qui aimeraient en savoir plus, la page Wikipedia qui est très complète car le texte que j'ai écrit n'est qu'une ébauche concernant ce sujet. Je rappelle toutefois pour ceux qui se diraient que si l'on peut lire un article plus complet sur Wikipedia, ce texte ne sert à rien, que mon article est un résumé : il est plus rapide à lire mais est moins précis.

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